Façons de dire (1). Parlons politiquement, euh, pardon, scientifiquement correct

Petites leçons de parler universitaire

• On de dit pas "une liste de publications scientifiques complétement bidonnée", de la propagande sans critères de scientificité, quand sont référencées en 2010 des publications à paraitre 2004, des références inexactes, incomplètes, sans pagination, des "documents de travail" qui ne sont consultables nulle part, des ouvrages en préparation affichés comme publiés. Non non non : on dit « ce CV est certes mal foutu, mais il est faux de dire qu’il est bidonné ». Il suffit qu’il y ait quelques références qui correspondent à des publications réelles.

• L’explication est simple : les universitaires ont autre chose à faire de plus important que de faire des références bibliographiques exactes (auto ou hétéro) : ils font de la science, et de l’enseignement (y a même des courageux en SHS qui dirigent plus de 80 doctorants, vous imaginez le boulot ?)

• les références inventées, et les inexactitudes, erreurs, mensonges sur les listes de publications & CV ne sont que des vétilles.

• Et les râleurs qui rouspètent parce qu’existent sur des sites officiels des établissements publics scientifiques et techniques (de type CNRS) ou sur les sites des universités des CV d’universitaires ou de chercheurs
  "mal foutus mais faux de dire qu’ils sont bidonnés" ne sont que des puants du bec. Des asociaux. Des diffamateurs. Des chercheurs de poux. Dans mon genre.

• Heureusement, il y a des chercheurs français et des universitaires capables de faire des biblios convenables comme n’importe quel professionnel américain. J’en connais plein, ils sont chauves, ils n’ont pas de poux dans la tête.